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La Boulais

On connait le "chemin de la Boulais" qui mène de la route de Glénac (D149) à la rue des Ardoisières, à l'Est des Boissières, mais où se situait le domaine de la Boulais ?

Le domaine de la Boulais

Aujourd’hui encore nous empruntons le chemin de la Boulais. Sachez qu’autrefois, la terre de la Boulais était un domaine comportant un habitat !

 

En 1466 on parle déjà de la Boulais : « sauvegarde à Mr Pierre Le Comte, Maitre des requestes de l’hôtel du Duc, héritier principal de feu François Le Comte son frère ainé, et maintenu sur la terre de la Boulaye paroisse des Fougerêts et d’une dixme en icelle de Glénac».

Le dit Pierre s’occupa en 1476 du partage des biens de Catherine Guignay femme de feu Fançois le Comte (source : Blancs Manteaux et 9J32 - AD 56)

 

En 1693, Joseph Bernard des Greffins déclare posséder la Boulais, un bien qui lui est échu par le décès de ses père et mère, et qu’il doit partager avec ses cadets.

Sa fille Marguerite Bernard des Greffins épouse René le Gal de Cunfiou (Comte de Menoray à Locmalo) elle sera héritière des terres de la Boulais transmises ensuite à Louis Le Gall de Ménoray. Il afferme (on ne sait à qui), en 1739, la tenue de la Boulais constituée de terres, moulin, maisons. Ce moulin serait-il celui dit de Rieux qui dépendait en cette année 1739 de la Maison de Lesmée et des Greffins ?

Soulignons que Louis Le Gall détient également la Loullaye Guériff  (ex ferme Hemery) qu’il afferme en 1774. Louis décède en 1787 (Sources : extrait du registre des déclarations de terres nobles sous le ressort de Ploermel - Archives de l’Hôtel de Limur m1134 - AD56)

 

En 1824 sur le cadastre Napoléonien et au niveau de la matrice l’accompagnant nous ne retrouvons aucune trace de bâtiments sur le site de la Boulais.

Le domaine de la Boulais sur le cadastre Napoléonien de 1824

La Boulais.png
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